Notre petite ville se plait décidément à faire la fête et ce n’est pas pour nous déplaire.
Des concerts, un marché vintage, une foire aux vinyles poussent aux quatre coins de la cité à l’occasion des Beautés Soniques. La quatrième édition du festival nous propose une programmation pointue et diversifiée, plus question de rester chez soi : ça bouge à Namur !
Et c’est au Grand Manège qu’Alfonse stoppe ses roulettes et se redresse sur ses plus beaux patins. D’habitude clos, ce petit bijou tout de briques, caché du public, accueillait jadis la prestigieuse cavalerie de Namur.
L’endroit en jette, il a le chic d’avoir l’expérience du monde et a même quelques bals à son actif ! Il n’y a pas meilleur endroit : promptement, les Beautés Soniques rappellent la cavalerie sous forme de mur du son et balancent leurs watts.
Pendant ces trois jours, défilent bien des univers différents : Alfonse qui n’avait encore jamais participé à un tel évent est ébahi, il s’enveloppe de l’ambiance psychée des Robbing Million et tremble sous les basses d’Arsenik.

L’atmosphère du Grand Manège évolue de jour en jour autour de lui : du public debout, exalté et dansant des premiers jours jusqu’au public prévoyant, bien installé face à la scène sur sa chaise portative. Lui, tout petit sous la structure en acier du lieu, s’amuse beaucoup d’être un témoin complice de ces changements .
Alfonse goûte en vérité à son premier festival, il se couche tard, prépare ses jus et ses sirops tôt, ressent les premières fatigues et les voit disparaître dès le soir retourné. Bien heureux d’offrir ses précieux cocktails (grâce aux bons soins de Valentin, Flo et Jérôme), il savoure chaque minute passée dans sa ville et s’enivre de musique.
A peine fatigué, mon petit gros à deux roues est décidément en pleine jeunesse, what’s next ?





- John et son food truck Le Vagabond devant les Beautés Soniques