
À l’occasion de la 31e édition du FIFF, les petites rues de notre ville se remplissent de visiteurs et pas seulement des bipèdes avec appareil photo, il y a aussi les quatre roues avec cuisine embarquée qui fument sur la rue de Fer.
Par curiosité, parce qu’ Alfonse est un peu comme un cousin de ces food trucks, par envie de découvrir et de goûter, en amoureux, nous avons bravé le tout nouveau vent d’automne ce dimanche soir. Nous cherchions sans doute à retrouver la douceur d’il y a quelques jours en choisissant la petite camionnette des saveurs du soleil qui propose un menu libanais, végan ou végétarien si désiré.
Avant de se diriger vers les salles obscures du Fiff, nous avons craqué pour le trois mezzés : du poulet Taouk, des falafels, du fromage chenklish, du houmous et.. deux verres de vin rosé, de quoi oublier cette météo misérable (oui, ça m’affecte toujours autant).

Autour de nous, sur chaque van, il y a des pancartes qui brandissent les mots healty, fresh, local, on rivalise d’originalité, on invite nos papilles à la découverte. Ces cuisines-mobiles abritent des artisans fiers de leurs produits, de la street-food de qualité, c’est une réponse à la fameuse prise de conscience alimentaire.

Chapeau donc pour cette initiative, mais il me reste une question : – Bon sang, mais où étaient-ils pendant les Wallonies? Six jours de septembre où le plancher de l’appartement vibre au son des concerts et où je regarde mes confrères se gaver de mal-bouffe, sans autre solution, les dents soudées par les pékets sucrés. « De la saucisse, de la tartiflette ou des frites » – trop de choix tue le choix, comme dirait Valentin, ironique.
Le Wallonie Food Truck Festival, c’était vraiment cool, mais ne pourrions-nous pas en profiter plus souvent?
